La dernière édition de L'Économiste en chef par Ryan Severino explore les récentes baisses de taux d'intérêt de la Réserve fédérale et leurs implications pour l'économie et l'immobilier commercial (CRE). La Fed a récemment réduit les taux de 25 points de base, mais le marché a été surpris par la réduction des attentes concernant d'autres baisses cette année. Bien que les prévisions de la Fed suggèrent désormais seulement deux baisses pour 2025, son approche incohérente a généré une insatisfaction notable sur le marché. Malgré une réduction de 100 points de base en 2024, les rendements à long terme des obligations du Trésor restent obstinément élevés, défiant les tendances historiques. Cela crée un environnement difficile pour le CRE, avec un marché confronté à des conditions monétaires plus strictes et une normalisation plus lente des rendements.
L’inflation continue sa trajectoire à la baisse, comme l’indique l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE) de novembre, mais les préoccupations concernant le marché du travail augmentent. Bien que les offres d’emploi restent élevées, les embauches ont ralenti et la croissance des salaires se stabilise. Ces dynamiques pourraient entraîner une erreur de politique si la Fed se concentre trop sur les risques inflationnistes. Pour le CRE, cet environnement économique inégal suggère que, bien que des opportunités de croissance subsistent, le secteur pourrait connaître des turbulences à court terme, en particulier si les ajustements des taux d'intérêt tardent à refléter la réalité du marché du travail.